Le trial urbain Sous-la-Brèche, dernier temps fort de juillet.

Il est bien loin le temps où les puissantes motocyclettes de 750 cm³, à la charnière des années 50/60, par leurs décibels, rompaient le silence de la campagne combeferonnaise ou fongauffiéraine. À l'époque, quasiment personne ne s'en plaignait et les spectateurs impressionnés par les casse-cous locaux qu'étaient Jean Mazière, Jean-Pierre Lafon ou Max Lafon étaient plutôt conquis par ce sport qui, tout d'abord, à la fin de l'été, puis au printemps, constituait une nouveauté qui attirait des milliers de spectateurs.

Le moto-cross, pendant une longue période, s'est déporté vers Fon de Brague mais n'a pas pu perdurer à Belvès. Il a migré à St Chamassy sur les reliefs eumacois.

Localement, il a depuis été supplanté par le trial tout aussi spectaculaire. Cette animation beaucoup moins bruyante se pratique sur les contours de la cité et présente l'avantage d'être plus "artistique".

Le trial est une discipline sportive à moto, à vélo, voire à vélo monocycle, en automobile ou en camion. Ce mot désigne, aussi, les motos spécialement conçues pour ce sport. "Trial" signifie "essai" en anglais, car le succès n'est pas assuré. Le trial consiste, en effet, à franchir des obstacles naturels ou artificiels. Il est né au Royaume-Uni, au début du xx^e siècle, pratiqué par des gentlemen farmers sur des motos traditionnelles. Le nom original en anglais est "observed trial".

Le trial est un sport où la notion de vitesse n'intervient pas, seul un temps limite est imposé.

En compétition, ce sport se pratique du printemps à l'automne en extérieur ("outdoor") et en hiver, à l’intérieur ("indoor"). L'indoor de par sa difficulté très importante est plutôt réservé aux meilleurs pilotes.