Fongauffier-sur-Nauze

Le ballon, substantif qui s'invite souvent dans notre vocabulaire, dans des domaines bien divers, les jeux d'enfants, en sport, en géographie, en chimie, en chaudronnerie, dans la thérapie, fascine toujours  dans l'aéronautique.

Vecteur messager d'espoir, il symbolise bien des manifestations avec des lâchers destinés à atteindre d'autres bassins de vie pour unir nos concitoyens dans un esprit d'osmose pour le sport, pour la paix ou pour la science.

C'est le thème du lâcher de ballons du Téléthon.

Les ballons lâchés à Sagelat, le dimanche 29 novembre, au gré des vents, sont partis vers ce que l'on supposait être l'est. En fait les fantaisies éoliennes les ont dévoyés vers le sud-est et c'est aux confins du Quercy et du Rouergue que deux d'entre eux ont chu.

Le premier, envoyé par Sylvie Borie, la "puriste" es orthographie, chargée de veiller à la mise en forme de ce blog, est arrivé dans le hameau  des Fénials, commune des Monteils, proche de Villefranche-de-Rouergue. Daniel Soubiran, le sympathique enseignant qui l'a remarqué nous dit que le ballon,  récupéré le 27 décembre, est tombé d'un arbre du village et Daniel de préciser "un peu chez tout le monde".

Lors de notre entretien téléphonique, ce sympathique Monteillois  a donné un des traits de sa personnalité. Il s'est défini comme un passionné de Pagnol : ce qui, naturellement, me le rend plus sympathique encore.

Notons que les Monteil(s), en toponymie, sont très fréquents et désignent des collines peu élevées.

Daniel Soubiran, un enseignant passionné de Pagnol.

Les Fénials, un écart des Monteils, le jour de la fête des voisins. On sent, dans ce cercle rural , la joie de vivre dans cette Occitanie hospitalière et généreuse.

La remarquable architecture des bâtisses de ce village signe le décor. 

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Laramière, en haut et à gauche, et Monteils, sur les berges de l'Aveyron. Une incitation au voyage dans une ruralité proche de la nôtre mais différente par son architecture.

Un dessin plein de vie et d'espoir.

Un autre ballon, envoyé par les petits-enfants des Léothier, lui, a terminé son voyage, un tout petit peu plus près, puisqu'il s'est posé à Laramière. Le nom Laramière désigne un endroit couvert de bois, en occitan la rama, auquel a été ajouté le suffixe ièra.

Ce ballon recueilli par des enfants a fait l'objet, pour eux, d'une délicate attention et ils ont renvoyé un dessin pour faire vivre cette envolée du Périgord au Quercy.

Grand merci à ces enfants d'une sensibilité touchante ! Leur geste témoignerait, si besoin était, que la démarche du Téléthon est une action caritative porteuse d'un sens, au niveau de la science certainement, mais aussi de la fraternité qui est une valeur à renforcer au quotidien.

Non, bien au-delà de la symbolique, nous ne perdons pas notre temps avec notre rituel du lâcher de ballons.