Les camarades et amis de J-Claude Imberty endeuillés.
Jean-Claude Imberty vient de décéder, hier, 17 décembre à Bordeaux.
Jean-Claude naquit à Belvès le 19 avril 1943.
Enfant unique, du ménage Imberty de la côte du Terriol, il passa son enfance, son adolescence et sa jeunesse dans cette rampe d'accès à Belvès. Il fréquenta l'école communale puis le collège-lycée de Belvès.
Après sa scolarité il occupa un emploi provisoire avant son service militaire. Après ses servitudes militaires, il postula pour un emploi à la S.N.C.F et, comme tant d'autres, il migra alors vers la région parisienne. C'est dans la banlieue Ouest qu'il prit ses fonctions. Bois-Colombes, Courbevoie, Rueil-Malmaison, Achères, Argenteuil et enfin Paris-St Lazare ont été ses premières affectations.
Jean-Claude attendait patiemment une opportunité pour rejoindre la province. Celle-ci se profila, en octobre 1977, quand il put obtenir une mutation pour Bordeaux. À la métropole régionale il demeura les 19 dernières années de sa carrière. Là il fut le responsable des ressources humaines de l'établissement commercial des trains. Ce poste lui a permis de nouer de solides et débonnaires relations professionnelles; pour la plupart amicales.
Jean-Claude, sa vie durant, est resté un Belvésois de cœur. Il suivait à distance les péripéties de la vie locale et appréciait les grandes manifestations de son bourg natal. Il aimait son Terriol d’où il ne se lassait pas de scruter l’horizon collinaire et le creuset de la Nauze. Il aimait faire référence aux passages pédestres des ruraux atteignant ou quittant Belvès quand beaucoup de ceux-ci n’étaient pas motorisés. Une de ses passions était l’accompagnement du Stade belvésois dont il était un membre honoraire. Il aimait, aussi, parler des personnages de la vie locale en soulignant leurs qualités et, de temps à autre, avec un soupçon d’humour, en pointant adroitement quelques petits défauts parfois savoureux et pittoresques.
Jean-Claude était un ‘’ferrovipathe" nostalgique. Il se plaisait à montrer les anciennes photos de la gare de Belvès, à l’époque où les machines à vapeur faisaient le plein d’eau pour partir à l’assaut de la rampe vers le sud.
Son décès est, sauf erreur, le cinquième de notre collectif scolaire des remparts, charnière des années 50/60. Après le très prématuré décès du Pétrocorien Jean-Jacques Piété, ce sont mes amis, nos amis, Jean-Jacques Lascombe, Eumacois, Jean-Claude Conty, Villefranchois, et Jean-Guy Gabriel, Larzacois, qui nous ont quittés.
Demain, à 10h30, nous serons certainement nombreux à aller, pour une ultime fois, dans le recueillement, lui témoigner notre amitié.
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