Les cinquante bougies ont été, virtuellement, soufflées.
SAGELAT
Dans la salle on parcourt l'exposition et l'on se rappelle...
Samedi 26 novembre, à la salle des fêtes, la Troupe théâtrale de Sagelat accueillait ses vétérans, ses cadets et ses fidèles spectateurs pour fêter le cinquantième anniversaire de sa vie scénique.
La soirée commença avec l'exposition de diverses photos, coupures de presse et de quelques pièces de décor.
On trouvait là deux de ses premiers comédiens Yves Maury, "La cerisaie", Gisèle Lecordier-Relhier, "L'invitation au château", et, parmi ses plus jeunes Christophe Personne, "Les femmes de Calacas" et Sonia Pintos-Pécou, "Les dix petits nègres".
Le théâtre c'est aussi le décor, les costumes, le maquillage, la technique, la sonorisation, la charge délicate de souffler... et autres. Tous ces rôles n'ont pas été oubliés.
Parmi les personnes venues on pouvait remarquer la présence de Marguerite-Marie Teilhaud-Fayolle et de Jacques Fayolle représentant la famille du fondateur de ce cercle théâtral amateur.
Au premier rang on reconnait les Fayolle et les vétérans J-Cl Fabre et Gisèle Lecordier-Relhier. A l'arrière se dessinent les figures de Pierre Petit, dont la voix fut demandée pour "Les dix petits nègres" et le doyen Yves Maury.
Il revenait à Antoine Braud l'actuel manager des acteurs de saluer les présents et de lire un courrier d'Andrée Teilhaud, la grande absente de cette soirée. Elle appréhendait la charge émotionnelle. Par ailleurs, elle est interpellée par un problème de santé et elle sort peu de chez elle. Elle a donc adressé une longue missive pour revenir sur ces cinquante ans de vie culturelle à Sagelat. Nous reviendrons sur ce courrier émouvant.
Antoine Braud lit le saisissant courrier d'Andrée Teilhaud.
Les deux épopées de la troupe ont été superbement insérées dans un D.V.D élaboré par Pierre Castet. Il a émerveillé tout le monde tant il était émouvant de voir nos comédiens emportés dans l'au-delà et ceux qui nous ont été présentés dans des scènes mémorables du répertoire de la troupe. Pierre a été longuement applaudi pour sa restitution historique.
Que de chemin parcouru depuis cette fin de printemps 1961, dans le hangar Lecordier, où la troupe mue par son premier promoteur, Jacques-Louis Teilhaud, s'emparait de Musset avec "On ne badine pas avec l'amour" !
Les grands moments n'ont pas manqué et le listage des pièces demeure impressionnant avec des pièces empruntées, parfois, à des auteurs étrangers ; notamment irlandais.
Et oui Yannick a bouclé cette soirée non par une chanson mais par une composition pâtissière d'exception.
À la fin de cette soirée il revint à Yannick Carcelès de démontrer qu'il avait d'autres talents artistiques que ceux de la scène avec, aussi, ceux d'une composition pâtissière d'exception valorisant ces cinquante ans de vie culturelle sur les planches.
Texte et photos Pierre Fabre.
Newsletters en attente.
L'ordre séquentiel est, en fonction de l'actualité, évolutif.
Le téléthon à Belvès. Première réunion du Front de gauche avant les présidentielles. "Les gouyats de la Nauze" iront à Villefranche pour le Téléthon. Un bloc de grès hématique pour le mégalithe de la Résistance. Et si l'on recréait les veillées ! Une "Nauzéenne" polyglotte à 14 ans. Le Colombier un hameau bien antérieur à la Révolution. Le conciliateur, un personnage mal connu. Le feuilleton persistant de la réouverture de la voie ferrée de Villeneuve. La carte communale monplaisanaise avance.
|
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 222 autres membres