Les élus des communes associées sous l'Épée de Damoclès.
Jean-Claude Pouzargues siègera-t-il après les élections de mars ? C'est possible mais incertain. Rien ne dit que Fongalop continuera, à terme, d'avoir une représentation dans le pentédécagone belvésois.
Il y a bien longtemps, dans l'ancienne Attique,
Nos gouvernants, hostiles à l'élémentaire équité de la représentation proportionnelle intégrale, plus compétents pour faire diversion que pour assainir
Il sera, certes, toujours possible d'avoir des élus dans ces écarts de communes pivots à la condition que ceux-ci veuillent bien être souples et dociles et acceptent de figurer à la place que l'on voudra bien, éventuellement, leur donner.
Nos ruraux sont, néanmoins, habitués à voir leurs secteurs représentés. Ce fut toujours le cas à Fongalop, commune associée à Belvès depuis 1970, et ses électeurs sylvestres ont toujours trouvé légitime d'avoir une présence symbolique dans le conseil municipal. Vu du Palais Bourbon et dans les cabinets d'énarques solfériniens que pèse Fongalop...
On peut avec une logique imparable dire que la minorité, par respect de la démocratie, doit se plier à la majorité ; soit... Quand la théorie du nombre devient une règle permanente n'est ce pas une forme de "dictature" de la force primant sur le droit !
Fongalop aura, pour le court terme, peut-être, un représentant au sein du pentédécagone belvésois. Cela n'est pas du tout une certitude pour le moyen terme et, a fortiori, encore moins pour le long terme.
Fongalop n'est qu'un écart de quelques dizaines d'habitants, c'est beaucoup moins le cas pour Cadouin, un sixième du Buisson, encore moins vrai pour le millier d'habitant de Sclos de Contes, hameau des hauteurs niçoises, plus important que Belvès, qui, au passage, n'a pas toujours voté dans le même sens que Contes. Plus particulier encore que dire de Garche, écart de Thionville, environ 1500 habitants, vivant dans un kyste, sans continuité avec le reste de la commune, qui rassemble environ 40 000 résidents !
À ce rythme la ville de Cannes aura-t-elle besoin de conserver un adjoint spécial pour les îles de Lérens ?
L'histoire des communes, comme beaucoup d'autres histoires, constitue la filmographie, forcément mouvante, des siècles. Aujourd'hui les Montmartrois sont, depuis longtemps, devenus d'authentiques Parisiens du 18ème arrondissement ; au même titre que ceux de
Nos petites communes sont probablement trop nombreuses ; c'est, majoritairement, ce que pensent nos concitoyens quand ils ne sont pas concernés. À Salles on est aussi attaché à la souveraineté salésoise que les Dionysiens tiennent à l'identité de leur ville historique, basilique, Nécropole de la Maison de France, Maison de la Légion d'Honneur, culturelle, Théâtre Gérard Philippe et contemporaine, Grand stade et Pôle international de la grande vitesse. Paris veut, pour la deuxième fois de son histoire, absorber ses satellites mais quelle résonance auront-ils dans un ensemble gigantesque où ils ne seront que des éléments anonymes d'un puzzle démesuré !
C'est une bien vieille tradition que celle de voir les puissants détruire les plus faibles.
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* N'oublions pas que la civilisation grecque est essentiellement phallocratique et que l'esclavage y était considéré comme un système sociétal naturel.
Il parait impensable de parler de démocratie pour qualifier une civilisation qui comptait une importante population d'esclaves et de métèques, citoyens qui ne sont pas d'origine de la cité. Déjà à l'époque on avait une considération différente pour les citoyens de l'entité qui avaient une "supériorité" sur les autres. Il me semble qu'une bien inquiétante mouvance de notre temps véhicule une théorie de cette essence.
Pierre Fabre.
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