Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Prise de commandement à la COB.

 

 

 

Présentation du major Pascal Cugny.

Reconnaissance et hommage

à l'adjudant-chef Francine Destrel.

 

Les héritiers des prévôts des maréchaux. Est-il nécessaire de préciser que le terme de gendarmerie nous vient de gens d'arme, "agglutination" d’homme d'armes et qui désigna de la fin du Moyen Âge au début de l'époque moderne la cavalerie lourde. Avec le déclin de la cavalerie, la gendarmerie de France devint un corps de l'armée assimilé à la maison militaire du roi. En 1720, la maréchaussée fut symboliquement placée sous l'autorité administrative de la gendarmerie de France, ce qui explique que le 16 février 1791, elle fut renommée "gendarmerie nationale".

 

 

 

 

Le corps de la gendarmerie se féminise et c'est heureux. Les voisins de St Cyprien ont même réalisé la parité. Cette image, elle aussi, illustre la parité.
 

Au service du pays. Nos gendarmes modernes sont donc les héritiers d'un corps qui fut, tour à tour, au service du roi, des révolutionnaires, de l'empereur, à nouveau du roi, de l'empereur puis de la République avec, hélas, une période bien sombre au service du maréchal.


 

Notons cependant que de nombreux gendarmes ont pris, très subtilement, part à la Résistance ; avec tous les risques que cela comportait pour eux. Belvès, avec le maréchal des logis chef Dubos, a connu cet attachement républicain porté, discrètement mais sûrement, par le premier d'entre eux.

 

 

Nos couleurs symbolisent notre pays, nos ancêtres et la grande Révolution. C'est toujours un moment émouvant, pour un jeune sous-officier, de hisser les couleurs de la République.



Petit regard sur le grade major. Le grade de major, le plus titré des sous-officiers, a été créé en 1975.

  

 

 Attention le nom masculin de major qui, par ailleurs, échoit au premier d'une promotion -et pas forcément d'une grande école- a et a eu des positionnements hiérarchiques fort divers.

Dans l'armée française de l'Ancien Régime, le major était le second administratif du colonel dans son régiment, ainsi que le commandant d'une place forte après le gouverneur et le lieutenant du roi. 

 

Pendant la période napoléonienne, le grade de lieutenant-colonel fut remplacé par celui de major. Dans l'histoire on trouve l'épithète de major accompagnant certains généraux.

 Major Pascal Cugny

L'appellation major ou médecin-major, avec des déclinaisons de grade (major de première classe, de seconde classe, aide-major, sous-aide-major) désignait jusqu'en 1928 un médecin militaire. Dans l'imagerie populaire cette appellation perdura bien longtemps après.

Bien entendu il ne faut absolument pas associer le sergent-major, grade remplacé par celui de sergent-chef par la loi de 1928. Il est rétabli de 1942 à 1962 pour le sous-officier responsable de la comptabilité de la compagnie.

Il n'a plus été nommé de sergent-major depuis 1964 et le grade a été définitivement supprimé en 1971. Le maréchal Bazaine fut, pendant une très courte période, sergent-major.

 

À Belvès l'arrivée du major Pascal Cugny le hisse au premier rang de la COB, Belvès, Domme et Villefranche.

 

 

Le capitaine place la COB sous l'autorité du major.

 

Prise de commandement. Une prise de commandement, pour les militaires de carrière, c'est toujours un moment d'émotion de reconnaissance des femmes et des hommes placés sous son autorité. C'est en fin de matinée de ce mardi 7 mai que ce rituel eut lieu pour le major Cugny. La cérémonie ne réunissait pas moins de trois capitaines, le capitaine Thierry Chopard, le commandant de compagnie de Sarlat, le capitaine Jonathan Limonet, son adjoint et le capitaine Lucien Berthelot, venu, en voisin, du Bugue, ancienne COB de Pascal Cugny. L'adjudant Livonnais, de Domme, et le maréchal des logis chef Motte, de Villefranche, participaient tout naturellement à cette cérémonie ouverte par l'adjudant chef Francine Destrel. On pouvait aussi remarquer la présence de retraités de la gendarmerie.

Claudine Le Barbier, conseillère générale et régionale, de nombreux maires, ou maires-adjoints des trois cantons sont venus pour cette prise de commandement ce qui témoigne du partenariat de la gendarmerie avec les élus qui, par ailleurs, sont, eux-mêmes, officiers de police judiciaire selon l'article 16 du Code de procédure pénale.

 

 

 Les élus. 

 

Rencontre détendue. Après la rigueur du cérémonial militaire c'est dans la salle d'honneur de la mairie que s'est poursuivie la présentation du major.

 

 

 

 

 

In memoriam : CCH Stéphane Duval (1er R.P.I.M.A).

 

Avant d'aborder la présentation du major le capitaine Chopard invita au recueillement pour le caporal-chef Stéphane Duval, le sixième soldat français tombé en opération au Mali.

 

Le capitaine rappelle l'assemblage des COB.



Avant d'aborder la présentation du major le capitaine Chopard invita au recueillement pour le caporal_chef Stéphane Duval, le sixième soldat français tombé en opération au Mali. Le capitaine Chopard présenta le major Cugny, attaquois par sa naissance, Les Attaques est une commune du Calaisis, qui obtient une promotion méritée. Le major après sa formation passa par Milly-la-Forêt, ville chère à Cocteau et à Claude François, puis prit position dans notre département à St Astier, Mussidan, Le Bugue et maintenant Belvès. Le capitaine précisa que si l'on a confié cette COB au major c'est qu'il a été jugé apte à la commander. 

 

Il s'autorisa un petit point d'humour, citant notre regretté Bourvil, parlant de la tactique. Le chef est un meneur d'hommes. Il demeure permis de supposer qu'il fit l'impasse des genres et utilisa "hommes" dans sa généralité sociétale.


Le capitaine ne pouvait pas parler de cette COB, la COB, communauté de brigades, ici, Belvès, Domme et Villefranche, sans rendre hommage à l'adjudant chef Francine Destrel qui a travaillé à sa cohésion pendant deux superbes années. Il invita l'assistance à applaudir chaleureusement Francine Destrel. Elle le mérite largement.

 

 

 Francine Destrel

 

Jean-Pierre Lavialle, maire de Belvès, ancien militaire, dans son mot de bienvenue glissa, lui aussi, une pointe d'humour en disant "Le chef a toujours raison".

 

Pour Claudine Le Barbier ce fut une occasion pour rendre hommage à la gendarmerie en général sans oublier les prédécesseurs qui ont œuvré pour la sécurité et la tranquillité de nos concitoyens.

 

Le major Cugny prit fort brièvement la parole pour dire qu'il entendait rencontrer les élus et précisa qu'il avait déjà commencé.

 

 

Photos Pierre Fabre.  



08/05/2013
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