Théâtre à Ste Foy-de-Belvès.
Revenons à nos moutons.
Maître Pathelin, avocat rusé, anciennement populaire mais désormais sans cause, décide de refaire sa garde-robe sans que cela lui coûte un sou. Il dupe et vole le drapier Guillaume Joceaulme ; Pathelin emporte une pièce de tissu et invite le marchand à venir se faire payer chez lui. Devant Guillaume, Pathelin et sa femme jouent la comédie du mourant et de la femme en pleurs, et Guillaume repart en courant.
Le berger Thibault l'Agnelet vient trouver Pathelin pour lui demander de le défendre dans un procès contre son maître, Guillaume Joceaulme, auquel il a égorgé des brebis. Pathelin propose une ruse à Thibault : qu'il se fasse passer pour un simple d'esprit, devant le Tribunal, et réponde à toutes les questions en bêlant comme un mouton. Mais Guillaume, le drapier, reconnaît Pathelin, et tente également de dénoncer son vol de draps devant le juge. Cependant, en accusant tour à tour Pathelin et Thibault, Guillaume s'emmêle dans ses paroles, et passe pour un imbécile (c'est alors que le juge, qui ne veut entendre parler que de l'histoire des moutons de Thibault, emploie l'expression célèbre « Revenons à nos moutons »). À l’issue du procès, plaidé par Maître Pathelin, et gagné par le berger, Pathelin ne parviendra pas à se faire payer, car l'Agnelet, plus rusé que lui, répondra en bêlant à toutes les demandes de son défenseur. À malin, malin et demi se fait duper.
La parpaillole-souricette est une fable traditionnelle du théâtre italien. Dario Fo l’a retrouvée et adaptée du moyen-âge. Cette forme théâtrale laisse libre cours à l’imagination de l’interprète-comédien et d’un soir sur l’autre Dario Fo pouvait modifier son récit.
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