Fongauffier-sur-Nauze

Une personne courageuse vient de m'adresser un pli, affranchissement lettre verte,  qui, a priori, m'est destiné.

Je répondrai à ce courageux et sympathique "oiseau", du genre corvus, que je me demande bien s'il, ou elle, ne s'est pas trompé(e) de destinataire.

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Primo : je ne suis pas de Belvès, ni du Pays de Belvès, ou tout au moins pas encore, tant que la commune de Sagelat n'a pas adressé sa reddition.

Secundo: Taxer un petit-fils d'humbles métayers, de bourgeois, peut faire dissonant.

Tertio: N'étant qu'un bien modeste retraité d'une société où, proche de l'analphabétisme,  je suis rentré par la plus petite porte, n'ayant, à l'époque, pas su trouver le soupirail,  je ne saurais imaginer la bourgeoisie à arpenter, par tous les temps, les faisceaux de chantiers ferroviaires.

Quarto: J'avoue ne pas saisir comment on est coincé du trou du cul : s'agit-il d'une métaphore ?

Quinto: Je n'ai jamais eu le cran ni l'audace de sauter en parachute ; et pour la ville, je précise à ce courageux assembleur de caractères d'imprimerie que j'habite ma masure natale. Elle relève de la plus profonde ruralité.

Sexto:  Je ne vois pas ce que je pourrais bien imposer, ou tenter d'imposer, comme modus vivendi à qui que ce soit.

Septimo: Enfin, pour repartir d'où je viens, c'est bien à cet endroit que je passe mes années de quinquagénaire, puis de sexagénaire et, in fine, de septuagénaire.

Merci à ce courageux qui, d'une manière infinitésimale, certes, en acquérant un timbre lettre verte concourt à la présence de la poste dans nos campagnes.