Un commentaire sur le film "La loi".
N'étant pas du tout compétent pour rédiger une critique de film je voudrais cependant apporter l'onde négative, d'un candide, à ce film.
D'un bout à l'autre on aperçoit les acteurs, surtout les actrices, la cigarette aux lèvres. Faut-il rappeler que le fléau du tabagisme -et faisait- beaucoup plus de ravages que les drames, bien évidemment trop nombreux, des avortements tant clandestins que légaux. Un infinitésimal passage souligna, néanmoins, dans ce téléfilm, presque à regret, cette calamité du tabac qui, au premier chef, plombe la santé.
La méritoire mission de Simone Veil n'a cependant pas à être minorée pour cela mais ce regard accompagnateur quasi-permanent de la tabagie, pendant ce téléfilm, a, selon moi, de quoi déranger.
Je n'ai pas du tout l'intention de rentrer dans le douloureux débat de conscience qui interpella bien des personnes de sensibilités différentes. Quarante ans après je trouve aussi choquant que jadis d'apostropher des porteurs de projets avec une manière indigne de la démocratie. Cela me sembla, à l'époque, plus choquant encore, à l'endroit du passé de Simone Veil. C'est, hélas, un pénible constat d'échec, tant de communication que de dialogue, de juger nécessaire, pour atteindre un effet médiatique, de passer par un affrontement violent.
Une toute petite remarque. Les scénaristes qui ont coécrit la trame avec Fanny Burdino et Samuel Doux ont voulu donner une touche, plutôt sympathique, à Gaston Deferre et, peut-être, pour éviter d'être taxée de sectaire puissance X, ont tout de même daigné donner une bien furtive image, plutôt agressive et négative, de Robert Ballanger. Les élus mitterrandistes de la législature 1973/78, déjà surreprésentés, bien que plus nombreux au Palais Bourbon, à l'époque comptabilisaient, globalement, moins de suffrages que leurs collègues du P.C.
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