Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Un débat citoyen à réitérer.

BELVÈS

 

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Non ce ne sont pas les marches du palais, mais celles d'une demeure d'essence républicaine, la mairie de Belvès qui, pour l'heure, est à prendre ou à reprendre. Photo P.F.

 

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La date, déjà reportée, tomba mal. Ce samedi 26 octobre les citoyens qui pensaient que les palombes pouvaient attendre étaient, aussi, sollicités pour militer pour la sauvegarde de l'Hôpital de Sarlat afin d'éviter que le docteur Leclaire, maire et c.g, F.G.D.S de Sarlat, ne soit obligé de se retourner dans sa tombe. Difficile de trouver une date qui satisfasse tout le monde !

Samedi 26 octobre, à 10 h 45, dans la petite salle de la mairie les sympathisants du Front de gauche ont abordé quelques les thèmes d'actualité. Profitant de l'excellente matinée la réunion eut lieu huis ouvert; symbolisant le désir d'ouverture des sympathisants du Front de gauche.

 

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  • Regard sur les nombreuses élections perdues tant par la majorité présidentielle que par le Front de gauche (Brignoles).

 

La perte du canton de Brignoles qui, hélas, revint à nouveau au F.N a été, en partie, considérée comme un assaut démesuré de l'appareil de l'extrême droite face à une gauche républicaine plus posée. Cette analyse est-elle exacte, juste et suffisante cela fera, sans doute, l'objet d'autres questionnements ! Les pertes de la majorité présidentielle, elles, ont été imputées, à tort, peut-être, mais, plus logiquement, à raison, aux légitimes attentes de l'électorat populaire qui, pour l'heure, n'ont pas reçu le moindre embryon d'avancée.

Une intervenante dit : "Que peut-on y faire?"

Un militant soutint, avec justesse, que la bipolarisation souhaitée et ardemment voulue par l'alliance des puissants conduit au désastre. Autour de la table quelques mémoires ont secoué la maxime, du 17 juin 1941, de Pétain "Français vous avez la mémoire courte" et, elles, se sont rappelées des "exploits", à peine implicites, de partenaires, qui en 1989, ont pillé les potentialités de la gauche de transformation sociale, notamment à Sarlat et à Coulounieix-Chamiers, pour se délecter en vautours affamés du partage cynique de leur forfaiture. Autres curieuses "victoires" de solfériniens devancés, au premier tour, par la gauche la plus réactive au détriment de celle-ci, citons, hélas, entre autres, Bègles, Montreuil ou Aubervilliers où, toute honte bue, ils ont, ouvertement pactisé numériquement avec la droite, et fait litière de l'éthique pour parvenir à l'assouvissement de leur hégémonie.  

    

  • Interpellation musclée d'une adolescente lors d'une sortie scolaire.

 

Cette atteinte insupportable, au regard de la dignité de l'enfance et de l'adolescence, a été perçue comme, d'une part, une fâcheuse interpellation, voire insupportable, qui aurait, au moins, pu attendre un autre moment plus adéquat et, d'autre part, comme une manœuvre subtile de récupération d'un "présidentiable" présumé qui piaffe d'impatience dans son sas. S'il n'est probablement pour pas grand-chose dans la genèse de ce cas précis il a su manœuvrer pour surfer sur l'intolérable xénophobie qu'un courant dévastateur et inquiétant entend fortifier.

 

  .  Spectacle désolant d'un affrontement fratricide, lors de primaires, de la majorité présidentielle P.A.C.A.

 

Tout le monde est surpris qu'à Marseille ville qui à la Libération a connu un éphémère maire d'exception, Jean Cristophol, héros de la Résistance, défait d'une toute petite voix par une curieuse symbiose qui alla des adeptes de Gaston Defferre à la droite la plus réactionnaire et où, en 1981, le candidat du P.C se plaça en tête, les médias n'aient d'yeux que pour sacraliser le trio des néo-libéraux solfériniens, de la droite et de l'extrême droite. À Marseille le Front de Gauche existe. Il est une saine force vive du républicanisme et il est scandaleux que les médias n'en parlent jamais.

 

  • Réforme des élections municipales en zones rurales, moins d'élus dans les communes de moins de 100 habitants, proportionnelle tronquée dans les communes de 1 000 habitants et plus avec des listes paritaires et bloquées.

 

Le tour de table n'a dégagé une approbation générale que sur le point cohérent de réduction du nombre d'élus dans les communes de moins de cent habitants. Un autre point a été reconnu par tous, à une exception près, comme une avancée : l'obligation de se porter candidat pour être reconnu éligible lors des municipales. L'élection spontanée de citoyens non candidats, bien que particulièrement rarissime, semblait mal comprise et autour de la table d'aucuns la trouvait manœuvrière et n'aiment pas qu'un ou plusieurs élus puissent "sortir du chapeau" parfois inspirés de messes noires.

Plus important en aparté les avis divergent sur la stratégie au coup par coup. Vassalité au service des solfériniens, comme à Paris ou Bergerac, et listes authentiquement à gauche comme à Grenoble. Une expression très dure a même été lancée "Si le Front de gauche" atermoie aux municipales il court à son effondrement et à sa perte.

 

  • La nouvelle donne des communautés de communes.

 

Les avis sont partagés sur les probabilités de maîtrise de l'ensemble. Il semblerait que les ambitions personnelles aient plus été pointées que l'intérêt général qui, au moins pour certains, apparaît moins préoccupant que la cause commune.

 

  • Énormes difficultés pour les courants les moins représentés, dont le Front de gauche, voire non représentées, à exister.

 

Trois élus, un premier maire-adjoint, une deuxième maire-adjointe et un conseiller municipal étaient présents. En saluant le civisme de ceux-ci une écrasante majorité du collectif a conclu que dans les conseils municipaux ruraux mieux vaut être présent dans une équipe qui n'a pas le label du Front de gauche, voire qui le combat,  que de ne point exister.

À Siorac où l'appareil municipal se réclame de la sensibilité libérale néo-solférinienne aucune des personnes, notoirement connues du Front de gauche, n'a, à ce jour, été abordée pour les futures municipales.

 

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Le report, à long terme, du non-cumul des mandats, en souffrance, bien que voté, risque fort, en s'approchant dangereusement des Calendes grecques, de choir dans le fossé de l'oubli. Il n'a pas été abordé. Les dès continueront donc d'être foncièrement pipés pour les prochaines consultations par cette manipulation qui n'a, pratiquement, pour partisans que les cumulards favorisés outrageusement par cette forfaiture, au regard de l'engagement n° 48 du "monarque", et les courants ascendants.

 

 

Cette première rencontre des sympathisants du Front de Gauche, où il n'y avait point de tribun et pas davantage de personnage dominant, a permis de constater qu'elle répondait à un besoin de s'exprimer. Tout le monde a participé. De l'avis général -et tout particulièrement de Jean-Claude il serait bon de renouveler cette expérience et pas seulement en amont d'importantes élections. 

On pouvait constater par ailleurs que les citoyens présents, en majorité, n'étaient adhérents à aucune formation définie du Front de gauche qui, rappelons le, est un assemblage progressiste, plus spécialement porté par le P.C et le P.G,  largement dominé numériquement par des sympathisants de diverses sensibilités.



27/10/2013
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