Un puits pour Sorani.
SAGELAT
Ce soir 17 décembre, à 17 h, à la salle des fêtes de Sagelat, aura lieu une réunion d'information "Un puits pour Sorani".
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Didier est aiguillonné, selon ses termes, par Sarah, sa fille, maintenant âgée de 18 ans. Sarah qui fut une brillantissime élève sagelacoise aujourd'hui est devenue une étudiante en première année de Sciences-po de Bordeaux.
Sarah partage avec ses parents une passion pour le Mali, pays où ils sont allés plusieurs fois, et leurs sensibilités respectives sont mises en émoi devant cette détresse de ces populations souffrant cruellement du manque d'eau.
On note que l'épouse de Didier, Guylaine Landès, elle aussi, s'investit, es qualité de trésorière, dans cette prenante vie associative.
Bravo Sarah, Guylaine et Didier pour votre implication citoyenne et caritative qui, bien au-delà de ces moments de fêtes, devrait attirer l'attention.
P.F |
L'eau n'a pas l'apparence limpide et fraîche de notre généreuse source de Fonpasserelle mais, pour les Maliens du lieu, ce réservoir a bien plus de valeur que le Stade de France pour les Parisiens.
Venez découvrir et partager le projet "Un puits pour Sorani" en pays Dogon (Mali).
http://unpuitspoursoroni.jimdo.com/
"L’eau est une ressource naturelle limitée et un bien public ; elle est essentielle à la vie et à la santé. Le droit à l’eau est indispensable pour mener une vie digne. Il est une condition préalable à la réalisation des autres droits de l’homme."
Comité des Nations Unis à la Conférence de Genève en 2002
Durement exposées à leurs rudes conditions de vie, quasiment inhumaines, les africaines qui jouissent de l'eau potable sont des... privilégiées.
Quand un Européen, se cale dans son fauteuil à rechercher sur son iPhone l'heure de l'avion qui doit l'amener en vacances à des milliers de kilomètres, ou à regarder son téléviseur, en maugréant sur la médiocrité des programmes des fêtes, pense-t-il aux malheureuses populations du Mali et d'Afrique pour qui un bidon d'eau représente une valeur toujours attendue, espérée, particulèrement problématique et bien difficile à obtenir !
Ne parlons pas de la qualité de l'eau que l'on peut trouver dans le Sahel et dans toute cette Afrique de la soif !
Pendant six mois nous avons souffert du manque d'eau ; cependant on a continué de se laver, de boire sans retenue et, pour certains, d'arroser une pelouse demandeuse d'hydratation, voire de laver des voitures…
Pensez, si vous avez des enfants ou des petits-enfants de l'âge de ce garçonnet, à sa vie qui ferait passer l'existence des enfants déshérités de l'époque de Zola pour des nantis !
La fin de l'automne nous ramène les pluies salvatrices de nos nappes et, avant même que les sources et fontaines interrompues, le Céou, le Valech et une multitude de tant d'autres intermittents ne reprennent fermement leur ruissellement on commence, déjà, à s'impatienter et à pester sur ces précipitations qui nous dérangent.
"Le lit de la misère est fécond". Est-on fautif si l'on naît dans ce Sahel aride et inculte !
Newsletters en attente.
L'ordre séquentiel est, en fonction de l'actualité, évolutif.
Le Neufond vient de "repartir"... mais pas le Valech. Le Père Noël est passé pour les écoliers à la salle des fêtes de Sagelat. Première A.G de l'asso "Un puits pour Soroni." Et si l'on recréait les veillées ! Le solstice... qu'est ce que c'est au juste ! Daniel Manouvrier sur le terrain. Les "Gouyats de la Nauze" iront à la Maison de retraite. C'est J-Luc Aubarbier qui, avec l'épisode dramatique de "Soeur Philomène", donnera la première conférence à la salle des fêtes de Monplaisant. Monplaisant et Sagelat auront, en 2011, un état civil néant pour les mariages. La communauté de communes sera-t-elle remise en cause. Le Colombier un hameau bien antérieur à la Révolution. Le conciliateur, un personnage mal connu. Le feuilleton persistant de la réouverture de la voie ferrée de Villeneuve. La carte communale monplaisanaise avance. |
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