Fongauffier-sur-Nauze

C'était le 14 juillet, triste jour d'une solennité nationale non fêtée,  une kyrielle de blindés du Reich, environ 90, foulait le sol saint-sabinois, vraisemblablement à la suite d'une invitation collaboratrice, et tentait, sans succès, d'éradiquer le kyste de partisans opérant autour du bois de Larocal.

À  la gauche du président Castagnet  Yves Besse pendant la lecture de son texte rappelant l'histoire locale du 14 juillet 1944 à Larocal.

Yves Besse, avec sa grand'mère, échappèrent de justesse au tir des assaillants en se couchant dans les blés.

Depuis 69 ans le hameau de Larocal commémore cette date. Il n'y a pas eu de pertes humaines, à même le sol de ce lieudit, mais ce mitage a perdu plusieurs des siens lors des affrontements libératoires dont lors des combats décisifs de l'Aunis-Saintonge.

Yves Besse, ce dimanche 19 juillet, a rappelé l'historicité de ces journées et  cité les noms de Georges Dubé, Zéphir Marche, Théophile Menguy, André Sarrazin, Gabriel Teillet, Élie Vernet et Raymond Vernet; le père et le fils emportés par la barbarie nazie.

Muriel Delmas, pour la délégation de l'ANACR de Belvès, et Jean-Claude Castagnet, président du comité des fêtes de Larocal, ont simultanément fleuri le monument aux morts de Sainte Sabine en hommage à ces malheureux partisans et, comme l'a rappelé, le maître de cérémonie ce fleurissement était aussi destiné à honorer les victimes de toutes les guerres. Le monument de Sainte Sabine restitue les noms  de ses victimes de guerre, depuis la guerre de 1870.

Photos Pierre Fabre.