Fongauffier-sur-Nauze

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Le tabac ; terrible fléau de l'humanité.

 

Quand les Européens ont pris le chemin du Nouveau Monde ils sont revenus avec, dans les cales des bateaux, des animaux comme le dindon, appelé "poule d’Inde", et ont ramené des graines de plantes, certaines produisent des légumes fameux : la tomate, les haricots, la pomme de terre.

On peut se réjouir des progrès obtenus par ces migrations à l'exception de taille du tabac ramené de Cuba par Christophe Colomb après 1492.

 

 

 

 

Le tabac, pour plusieurs raisons, s'est très facilement installé comme culture noble chez nos braves paysans. Primo c'était une culture maîtrisée par l'état avec des revenus sûrs. Secundo il occupait peu de surface sur les toutes petites exploitations c'était, certainement, un atout. Tertio il occupait pratiquement toute l'année la main d'oeuvre notamment l'hiver quand il y avait peu de travaux extérieurs.

 

Figurent au débit le caractère pénible et salissant et, pour certains, l'odeur est franchement insupportable lors des fortes chaleurs. N'oublions pas non plus que le tabac est demandeur d'eau à la période où l'on en a bien peu... Un champ de tabac c'est, peut-être, beau mais qui pense en le regardant aux ravages qu'il prépare.

 

 

On peut remarquer que les planteurs de tabac étaient, à quelques exceptions près, rarement des fumeurs ; tout comme les personnes qui travaillaient dans les sites de production. 

 

 

Le tabac terrible fléau de l'humanité.


Le tabac, première cause évitable de décès dans le monde. La consommation de tabac est la première cause évitable de mortalité dans le monde et l'une des plus grandes menaces auxquelles le monde ait été confronté en santé publique, estime l'organisation mondiale de la Santé (O.M.S), dans un rapport récent.

La consommation de tabac est la première cause évitable de mortalité dans le monde et l'une des plus grandes menaces auxquelles le monde ait été confronté en santé publique. Elle est à l'origine de 5,4 millions de décès par an et, si elle n'est pas maîtrisée, le bilan pourrait encore s'alourdir et atteindre 8 millions de morts par an d'ici 2030, estime l'organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le tabac serait, par an, responsable, en France de 66 000 décès prématurés et serait comptable d'un tiers des cancers.

 

Ce qui est frappant c'est de constater que la tabagie, il y a un siècle, était l'apanage presque exclusif de la population masculine, George Sand était l'une des rares fumeuses de son temps, et, maintenant, le nombre de fumeuses devient chaque jour plus important reléguant pratiquement les fumeurs au second plan en inversant la parité. C'est triste de voir que les femmes qui, historiquement, symbolisent le bon sens, la retenue et la sagesse aient cru bon, pour nombre d'entre elles, de sombrer dans le fléau de la tabagie.

 

 

 

 

 

Si l'on peut se réjouir des acquis obtenus par la féminité, tenue vestimentaire, accès à certaines écoles et à certains emplois, jusqu'alors exclusivement masculins, on ne peut que regretter qu'au nom d'une stupide forme égalitaire d'émancipation les jeunes filles se soient tournées vers cette drogue terrible car si le fléau du tabac est incontestable au niveau de la mortalité il ne se prive pas, non plus, de faire des ravages hypothéquant la santé en général. 


 

Le tabac vecteur de pollution environnementale.

Cigarette et mégot, une pollution non stop

Des millions de fumeurs qui oublient leur cendrier et balancent leur mégot par terre, devant vous… vous n’en avez pas marre ? Qui est responsable ? Les autres...

L’interdiction du tabac dans les lieux publics semblent avoir décomplexé nombre de fumeurs qui ne retiennent ni leur fumée ni leurs mégots… à l’extérieur. Rappelons quelques faits sur le tabac et l’environnement.

 

La fumée est nuisible ; le mégot aussi.

En 1998, 954 millions de kg de mégots (les filtres) se sont retrouvés partiellement dans les rues, les cours d’eau, etc. dans le seul petit pays qu’est la Suisse. Imaginez ailleurs, …

 

 

La voie publique, les espaces des voies ferrées, les squares, les lieux d'attente sont au nombre des premiers touchés par cet abandon des reliefs des fumeurs.

Ne parlons pas des incendies qu'ils génèrent comme, en Périgord, l'incendie du château d'Hautefort qui coûta fort cher aux contribuables.


Les produits dérivés de la consommation du tabac, comme les briquets et alumettes, ne sont pas inclus dans ces chiffres.

 

 

  • Un mégot de cigarette jeté dans la nature sera encore là pendant 12 ans.
  • Un mégot est susceptible à lui seul de polluer 500 litres d’eau, la rendant impropre à la consommation.
  • Il n’est pas rare de trouver, sous chaque pylône de télésiège, pas moins de 30 000 mégots qui s’enfoncent dans le sol.
  • Un mde neige est pollué par 1 mégot ; bonne nouvelle quand on pense que l’eau de cette neige ira rejoindre les cours d’eau et les nappes phréatiques. En s’enfonçant dans le sol, les mégots vont diffuser une partie de leurs composants toxiques.

 

La cigarette enfume aussi l’environnement.

Un paquet de cigarette c’est un film de plastique, un film d’aluminium, du carton, un film de cellophane, du tabac des milliers de composants chimiques, …

 

Les plantations de tabac représentent environ 43 000 km2, soit 5 fois le département de la Dordogne, surface cultivable et sont, elles aussi, une des cause de la déforestation :

  1. 10 à 20 millions de personnes pourraient être nourris en consacrant ces surfaces à l’agriculture.
  2. Outre les surfaces cultivées, ce sont les coupes de bois destiné au papier ou au séchage du tabac qui sont en causes. On estime qu’un hectare de bois est coupé pour sécher un hectare de tabac.
  3. Par ailleurs, une machine à cigarettes utilise 6 kilomètres de papier à cigarette par heure
  4. Au global l‘industrie du tabac serait ainsi la cause de 5 % de la déforestation des pays en voie de développement producteurs de tabac.
L'industrie du tabac est polluante.

 
En 1995 la production de cigarettes a généré 2,3 milliards de kg de déchets auxquels il faut ajouter 209 millions de kg de déchets chimiques.

 

 Le séchoir à tabac était, de la Libération jusqu'à il y a, à peine, un demi-siècle, la fierté de la ferme. Pour imaginer la "richesse" de l'exploitant on disait il plante x milliers de pieds de tabac et, accessoirement, il produit tant de sacs de blé, il écoule tant de barriques de vin, il récolte tant de sacs de noix et il a un cheptel de tant de bovins.

 

 

Le dérisoire crédit. 

 

 

Aucun gouvernement n'a jamais mis en avant le terrible bilan chiffré que la tabagie fait supporter à la communauté. Les recettes apportées par une vie de fumeur, elles, paraissent bien minces en les rapprochant du coût d'un cancer. Le tabac, certes, est une source de revenus au même titre que la culture du pavot en Afghanistan. Bon nombre d'exploitations agricoles ont fonctionné grâce à ce poison. Dans les fermes tabacoles on était fier de l'érection de ces magnifiques séchoirs à tabac qui symbolisaient, il y a un demi siècle et plus, la vitalité de la ferme. Des cités ont été, jadis, florissantes par la chaîne du tabac. Citons St Cyprien et Tonneins et n'oublions pas l'Institut du Tabac de Bergerac.

 

Le malheur c'est que l'on ne  sait pas se dégager de cette drogue terrible qui placerait, au niveau comparatif, le nombre de morts cumulé des accidents de la route du travail et du SIDA au rang de secondaire.

 

Mis à part quelque timides mesures, à saluer, aucun gouvernement ne s'est réellement attelé à l'énorme problème de fond de la tabagie. Il suffit d'observer les groupes de jeunes filles dans la rue pour plonger dans l'angoisse.

 

Quelle transmissibilité vont-elles laisser à leurs bébés élevés dans des fumoirs !




07/01/2013
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