Nous entrerons dans la carrière...
Non ce blog n'est pas la page d'un pôle de "ressources humaines" pour disserter avec des termes de la terminologie de notre temps.
Il s'agit aujourd'hui de partir à la rencontre de jeunes collégiens de Pierre Fanlac qui, sous la direction de leur professeur de musique, Marie Maurais, -alias Marie Octobre- apprennent "La Marseillaise". Certains internautes "vieille France" pourront dire "quoi de plus naturel que nos collégiens s'approprient notre hymne" national !
Cliquez sur l'image.
La mission pédagogique, cependant, n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Il fallait d'abord trouver les volontaires prêts à "sacrifier" bon nombre de temps libres et pouvoir réunir des élèves de classes différentes pour réussir.
Le résultat nous le connaîtrons le samedi 23 juin, à 11 heures, au rond-point de Fongauffier lors de la découverte des plaques du mégalithe de la Résistance du Val de Nauze.
Un auteur inconnu, en 1792, a fait ajouter le septième couplet à notre Marseillaise. Ce couplet, tout aussi tonique et envoûtant que les précédents, est, peut-être, le plus connu de ceux qui ne sont chantés que fort rarement.
Les premiers vers de ce couplet, dit des enfants, ne manquent pas d'envolée métaphorique.
Pierre Fabre.
Septième couplet (dit "des enfants").
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus. (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
Il est permis de supposer que rares sont les internautes qui savent que notre Marseillaise comporte, en tout, quinze couplets dont les huit derniers sont quasiment inconnus pour tous et ont chu dans les tiroirs retirés de l'histoire. Notons que certains, à la naissance de la République, se reconnaissaient plus volontiers dans "Le chant du départ" qui clamait avec ferveur l'appel de cette nouvelle démocratie [la République nous appelle…] que dans la Marseillaise qui à aucun moment ne la cite.
Dans le dixième couplet avec "Vive à jamais la République ! Anathème à la royauté !" cette notion républicaine est clairement affirmée ; ce qui permet de penser que ce couplet n'est apparu qu'en aval du 21 septembre 1792 quand, à l'unanimité, la Convention mit un terme définitif à la monarchie absolue. Notons, cependant, que notre Première République, hélas bien fragile, un général félon en vint à bout le 18 Brumaire, fut admise par les révolutionnaires mais jamais elle ne fut proclamée.
VIII. (Couplet supprimé par Servan, Ministre de la Guerre en 1792) |
Couplets supplémentaires |
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XI. |
XII. |
XIII. |
XIV. |
XV.
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