Pérégrination en "Terre de gauche".
Longue était la file pour accéder au Zénith, certains ont mis une heure pour y parvenir.
Loin de la Bastille une délégation progressiste du Val de Nauze est partie, le 4 avril, en "Terre de gauche" au meeting de Jean-Luc Mélenchon à Limoges.
Une marée humaine.
Cette manifestation a rassemblé, au moins, dix mille personnes. Le Zénith, qui peut réceptionner 8 000 personnes, était bien trop exigu pour accueillir tout le monde. On peut estimer qu'au minimum il y avait deux milliers de déçus qui ont du se contenter d'un suivi sur écran géant à l'extérieur.
Un tribun d'exception.
C'est dans une osmose sans faille que les représentants des diverses sensibilités du Front de gauche ont ouvert la soirée. On sentait bien que la majorité des présents –et c'est bien naturel- venait de ces terres limousines qui ont longtemps donné le ton à la foi républicaine laïque et progressiste et la modeste délégation dordognaise du Val de Nauze faisait figure d'un "micro-satellite" dans cet océan enthousiaste.
Les Nauzéens se quittent vers 2 h du matin.
Il ne s'agit pas, dans ce blog, de restituer les temps forts de ce meeting hautement exaltant. Relevons, toutefois, quelques mots, ou groupe de mots, qui avaient tout leurs sens dans ce rassemblement, l'humain d'abord, VIème République, solidarité, l'école de la République, l'enfant ; un être en construction, écologie, Résistance, citoyen et bonheur.
L'émotion a parcouru l'assistance lors de la lecture par le tribun d'une des plus belles pages humanistes de Victor Hugo.
On notera que l'Internationale, hymne des humbles et des opprimés, que certains qui osent se dire progressistes ont tendance à taxer d'obsolète, voire à déprécier, a vibré lors de la fin de ce meeting pour le moins envoûtant et plein d'espoir.
Texte et photos Pierre Fabre.
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