Sur les sentiers de la mémoire.
Sur les sentiers de la mémoire.
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Les journées du patrimoine rencontrent, chaque année, un certain succès.
Rappelons que la France, pionnière dans ce domaine, a lancé, en 1984, le troisième dimanche de septembre, sous le nom de Journée portes ouvertes dans les monuments historiques les premières Journées du patrimoine.
Beaucoup de sites, dont certains appartiennent au secteur public, sont, manifestement, des chefs d'œuvre patrimoniaux. Bon nombre d'entre eux figurent dans ces journées patrimoniales mais, cependant, ouvrent leurs portes dans les mêmes conditions, notamment tarifaires, que les autres jours. La notion de gratuité n'a jamais été la règle absolue et, malheureusement, l'est de moins en moins.
Il existe, heureusement pour les bourses modestes, de nombreuses initiatives permettant une sortie pré-automnale sans bourse délier. C'est l'occasion, dans notre ruralité profonde, de visiter, en totalité ou en partie des églises fermées, pour les prémunir d'intrusions, des demeures historiques privées, d'ateliers atypiques ou de musées ponctuels.
Le sentier de la mémoire. Chaque année l'ANACR s'inscrit, pour ces journées, pour amener les citoyens sur le Sentier de la mémoire. En partant de Belvès les participants se rendent à Veyrines pour découvrir le Mémorial de la Raze, dit du Canadier, puis se dirigent, à pied, au pied des vestiges de la ferme où, le 16 mars 1944, de sinistres Français, placés sous les ordres de l'odieux capitaine Jean, sont allés surprendre, pour l'assassiner, un groupe de républicains espagnols de la M.O.I ; Main d'œuvre internationale. Ces malheureux travaillaient à la mine de Merle. Après l'escale aux ruines du Canadier les visiteurs du site repartent pour le cimetière de Veyrines où reposent les martyrs.
Devant les vestiges du Canadier.
Merle abrita la Résistance. Au retour, cette année, une autre halte s'imposa. Merle ouvrait ses portes et son exposition sur un siècle d'aventure minière. Ce fut une occasion pour découvrir succinctement le décor des fours à chaux et profiter des dernières explications d'Alain Paulhiac sur ce siècle minier qui se termina un peu après la Libération.
Les mémoriaux du Val de Nauze. La journée se termine avec les escales aux mémoriaux de Fongauffier, de Vaurez et de la côte de Landrou. Il faut bien remarquer que ces stèles comportent de nombreux noms de martyrs étrangers. À Fongauffier on trouve un Tchèque et un Polonais, à Vaurez, deux Espagnols et un Italien.
A Merle.
Tous méritent que leur souvenir soit associé à ces journées patrimoniales. Ils font partie de notre patrimoine affectif.
A Fongauffier.
Texte et photos Pierre Fabre.
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