Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Un square de la Résistance... encore virtuel.

 

 

 

             Val de Nauze.

 

 

Un accord unanime.

Première démarche

 pour un square de la Résistance.

 

Cliquez sur les images pour les améliorer. 

 

 

Hier vendredi 23 septembre les représentants des associations de la Résistance, toutes tendances confondues, et d'anciens combattants se sont réunis, dans la salle du conseil, à la mairie de Sagelat, pour réfléchir sur l'opportunité qu'il pourrait y avoir d'ériger un discret mémorial de la Résistance, évocateur des tragédies de mars, juin et août 1944. Il ne s'agit pas, bien entendu, de déplacer les stèles existantes mais, plutôt, de concevoir un lieu de mémoire commun à tout le Val de Nauze. Participaient à cette réunion informelle, Claudine Le Barbier, conseillère générale du canton et conseillère régionale d'Aquitaine, Jean-Bernard Lalue, maire de Monplaisant, René Malaurie, premier maire-adjoint de Belvès, Dominique Garrouty, maire-adjoint de Sagelat, Serge Orhand, président de la communauté de communes "Entre Nauze et Bessède" et Jean-Michel Escudier, chef de l'unité d'aménagement direction des routes et patrimoine paysager, pôle territoires.

Les associations étaient représentées par Muriel Gameroff-Delmas et J-Claude Eymet, co-présidents des "Amis de la Résistance" de l'ANACR, Jean-Paul Chaumel, vice président cantonal de la FOPAC et Kléber Ferret, président d'honneur de la FNACA. Georges Fongauffier, le pilier local des anciens C.V.R, hospitalisé, était remplacé par le Buguois Maurice Clavière. La présence de cet ancien résistant, assidu porte drapeau de son organisation, a été particulièrement remarquée et appréciée.

 

Une dangerosité à éviter. Jean-Michel Escudier a tout de suite fait remarquer que l'idée première, implanter un mémorial dans l'appendice séparateur des R.D 710 et 53, ne lui paraissait pas être  la meilleure. Il fit remarquer, avec beaucoup de justesse, qu'il convient d'éviter au maximum les distractions  des conducteurs, dans les ronds-points, pour ne pas distraire l'attention. Il souligna que trop souvent on y trouve des supports d'annonces de manifestations qui  retiennent l'attention mais perturbent. Jean-Michel Escudier suggéra d'envisager de placer ce mémorial, pour l'heure virtuel,  dans le petit square dessiné à la jonction des R.D 710 et 53, mais sur la partie orientale, c'est-à-dire au bout du segment, devenu impasse,  de la R.D 53 abandonné lors de la création du rond-point.

 

 

J-Michel Escudier, deuxième en partant de la droite, présente le terrain idéal pour un lieu de mémoire.

 

Une conception partagée à l'unanimité. La proposition de Jean-Michel Escudier, précédemment, n'avait pas été mise en avant pour ne pas heurter les éventuelles susceptibilités belvésoises et monplaisanaises. Les théâtres tragiques ont eu lieu, d'une part, à Vaurez, en terre monplaisanaise, d'autre part, à Landrou et aux abords de Fongauffier sur le sol belvésois et, à l'extérieur, au barrage de Tuilières où sont tombés deux résistants belvésois, le 9 août 1944. René Malaurie balaya d'emblée la considération territoriale estimant qu'il s'agissait d'une symbolique qui n'avait pas à s'irriter du choix du site. Jean-Bernard Lalue n'émit aucune réserve. Notons que Serge Orhand, es qualité de président président de la communauté de communes "Entre Nauze et Bessède", avait proposé de placer le monument, au bord la R.D 710, dans l'espace sécurisé du parking de la filature. Un tour de table permit très rapidement de comprendre que la proposition du chef de l'Unité aménagement de la direction des routes et patrimoine paysager obtenait l'adhésion de tous.

Toutes les personnes présentes lors de cette réunion se sont rendues sur les lieux pour reconnaître que c'était la bonne proposition.

 

 

La niche du mémorial pourrait s'incrire en bordure de cette haie verte. 

 

Claudine Le Barbier, qui a toujours été favorable à l'idée, trouvait que l'espace retenu était vraiment idéal pour un lieu de mémoire, notamment pour la sécurité. Par ailleurs ce déport vers le parking de la mairie présente l'avantage d'être facilement accessible pour les personnes âgées et pour les enfants. Il sera également facile de concevoir une alimentation électrique ponctuelle pour les cérémonies.

 

Un dossier à élaborer. Il reste maintenant, 67 ans après la fin des hostilités, à motiver le nerf de la guerre ; c'est-à-dire le financement de l'ouvrage. Le dossier devrait être porté par l'ensemble des associations présentes ; tout particulièrement par l'ANACR qui en est à l'origine. Olivier Merlhiot, maire de Sagelat, retenu ailleurs ce jour là, devra, naturellement, en parler au conseil municipal. Nul ne douta qu'il adhérera à ce projet.

Il restera, après l'achèvement de cet ouvrage, à donner un nom à ce site. L'ANACR proposera "Espace [ou square] des martyrs de la Résistance".

 

 

Maurice Clavière, à droite sur la photo, remplaçait Georges Fongauffier à la réunion.

 

Maurice Clavière, après la réunion, devait se rendre au chevet de son ami Georges Fongauffier. Il devait lui transmettre les vœux chaleureux de tous pour un prompt rétablissement.

 

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[l'actualité peut modifier la chronologie]

 

Un ru en grande souffrance. Le Branchat.

Evelyn Mesquida ; une amie du Val de Nauze.

Vaurez ; un hameau pluriel.

 Retour chez les Z'Igolos.

Débat sur les frelons asiatiques.

 



 

Texte et photos Pierre Fabre.



24/09/2011
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