Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Une conférence de très haut niveau.

 

BELVÈS

 

 

Muriel Queneuille. 

 Renaissance des Cités.

Vendredi 28 octobre les amateurs de peintures se sont rendus nombreux à l'église de Belvès où, en ce moment, se poursuit un chantier gigantesque de restauration des peintures murales. L'abbé Jean Picard et Muriel Queneuille,  de l'association Renaissance des cités, ont accueilli plusieurs dizaines de passionnés dans le vénérable édifice cultuel belvésois.

 

 

 

L'abbé Jean Picard.

 

Après avoir été présentée par Gérard Vilatte, représentant le maire de Belvès, Virginie Czerniak, maître de conférences à l'université de Toulouse, spécialiste des peintures murales, pour clore cette journée culturelle, à la Maison pour tous, pendant plus d'une heure, a disserté sur le rôle des peintures murales dans les églises, certes, mais aussi dans d'autres sites. Ce fut une promenade patrimoniale qui amena l'oratrice à parler de peintures d'une multitude d'églises, notamment dans les terres occitanes languedociennes, gasconnes ou auvergnates, St Cernin, Caussade, Cahors, mais aussi angevines.  La conférencière est partie des peintures antiques de Pompéi pour terminer à la charnière du Moyen-Âge et de la Renaissance avec une peinture d'une tour séparative de deux petits seigneurs ; aux confins de la vicomté de Turenne et du Quercy. Elle présenta, au passage, l'exception de la peinture externe du parvis de la basilique de Rocamadour.

 

En préambule elle dit qu'il fallait d'abord préparer les murs pour recevoir les peintures. Les oeuvres allaient des châteaux des puissants et atteignaient, parfois, les plus humbles demeures.

 

 

Virginie Czerniak au cours de sa conférence.

 

Les peintures, souvent modestes, s'étendaient, parfois, à la totalité de l'édifice cultuel.

Virginie Czerniak a précisé qu'il fallait admirer les compositions non pour elles-même mais pour leur finalité de persuasion. Les peintures interpellent par leur pédagogie militante de la foi. La Passion, la mort, la puissance, l'humilité, voire "les Sept pêchés capitaux", le martyr des saints, sont, entre autres, autant de thèmes qui ont servi de support à l'accomplissement de ces œuvres.

La conférencière rappela qu'au Moyen-âge les populations étaient forcément impressionnées par ces icônes car elles étaient les seules représentations qui étaient à leur porté visuelle.

 

La conférencière a mis l'accent sur une particularité. Si, aujourd'hui, la réfection des peintures demande des fortunes lors de leurs réalisations elles coûtaient moins que les tentures et, souvent, elles avaient pour dessein de se substituer à elles.  

 

  

 Le public séduit par l'oratrice. 

 

 

Texte et photos Pierre Fabre.

 

 


 

 

 

 Newsletters en attente.

 

L'ordre séquentiel est, en fonction de l'actualité, évolutif.

 

 

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29/10/2011
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