Fongauffier-sur-Nauze

Une modeste cueillette ; quelque part entre Beaumont et Carlux et entre Ladouze et Loubéjac.

Les surprises météorologiques, cette année, n'ont point manqué.

Les précipitations, plus que faibles, n'ont pas particulièrement favorisé de pousses de cèpes aux dates traditionnelles ; notamment en septembre.

L'été de la saint Martin, fort agréable cette année, intervenant après quelques pluies, bien équilibrées dans notre secteur, a autorisé une timide apparition du seigneur de nos sous-bois. Le tapis de sol des feuilles hypothèque sérieusement la découverte de ces merveilleux jalons éphémères de nos reliefs sylvestres. Est-ce une finesse de la nature pour nous empêcher de la saisir dans ses moindres recoins ?

Les promeneurs en Bessède, dans les Bois de Salles ou de Capdrot ont, probablement, moins cueilli de ces trésors automnaux que ceux du Bois de Beaussac ou de St James qui ont bénéficié des précipitations plus adéquates du Périgord Vert. Il faut savoir se contenter de ce que Dame Nature veut bien nous accorder.

Toujours est-il que ces dons des plus raffinés que les sous-bois savent procurer sont toujours les bienvenus pour les chercheurs… et les gourmets.

D'aucuns disent que les cèpes de novembre ont moins de parfum que les autres. Cette affirmation reste à vérifier en comparant objectivement des conserves de novembre avec celles de septembre par exemple.

Texte et photo Pierre Fabre.